En collaboration avec notre producteur de chocolat Halba, le SECO, l'International Trade Center, le WWF, Fairtrade Max Havelaar et d'autres partenaires, nous révolutionnons la culture du cacao au Ghana.
L'objectif est d'augmenter et de diversifier les revenus de 3500 familles de producteurs de cacao et de transformer la culture du cacao en une agroforesterie dynamique respectueuse de l'environnement.
Les sols de nombreuses familles de petits producteurs de cacao au Ghana sont épuisés en raison de la monoculture, et les cacaoyers sont attaqués par des parasites et des maladies. L'utilisation d'engrais synthétiques et de pesticides aggrave encore la situation.
Dans le cadre de ce projet cacao, nous nous engageons, en collaboration avec notre producteur de chocolat Halba, la Plate-forme suisse du cacao durable (SWISSCO), le Secrétariat d'État à l'économie de la Suisse, le ministère des Affaires étrangères de Finlande, Fairtrade Finlande, Fairtrade Max Havelaar Suisse et NTF V, coordonnés par le Centre du commerce international (ITC), à améliorer les conditions de vie des petits producteurs et à rendre la culture du cacao plus durable. Le projet est mis en œuvre par Fairtrade Africa et la coopérative Kuapa Kokoo Farmers Union avec l'accompagnement technique d'Ecotop Suisse GmbH et du Cocoa Research Institute of Ghana (CRIG). (Photo: (Francis Kokoroko)
Pour rendre plus durable la culture du cacao, au moins 1100 hectares de monocultures vont être remplacés par des cultures associées de cacao, de plantes utiles et de variétés d'arbres présentant différents cycles de vie. Ce projet permettra d'améliorer la résistance des plantes contre les parasites, les maladies et les variations climatiques. Les paysannes et paysans bénéficieront de formations régulières qui les aideront à acquérir les connaissances nécessaires à la réussite de l'entreprise.
Le projet contribue ainsi à la préservation de la biodiversité et accroît la productivité de la culture du cacao tout en luttant contre le réchauffement climatique. Par ailleurs, les cultures associées permettront à 3500 familles de cultivateurs de diversifier leurs sources de revenus: au-delà du cacao, elles pourront vendre des bananes, des papayes, de l'igname et du manioc.
Pour la première fois à l'échelle mondiale, ce système ultra diversifié d'agroforesterie dynamique est combiné à un projet de protection du climat: les arbres plantés sur les parcelles d'agroforesterie visent à ombrager le cacao et à l'alimenter en eau, et donc à absorber du CO2. Cette mesure encourage également les cultivateurs de cacao à passer de la monoculture aux cultures associées.
Par ailleurs, le projet encourage la collaboration directe entre différents acteurs du marché et la mise en place de chaînes de création de valeur pour la commercialisation des produits issus des fermes partenaires sur les marchés local, national et international.
